02.04.2019
2 minutes de lecture
Le projet de recherche sen4H2 (Sentinel Data for the Detection of Naturally Occurring Hydrogen Emanations), financé par l’Agence spatiale européenne (ESA), vient d’être lancé. Il vise à évaluer l’apport des images satellites pour détecter et qualifier les émanations naturelles d’hydrogène à la surface du globe.
Sen4H2 est mené en collaboration entre IFP Energies nouvelles (IFPEN) et Terradue, société italienne disposant d’une offre Plateforme Cloud spécialisée dans le traitement et l’analyse de données d’observation de la terre. Ce projet, qui s’achèvera en décembre 2019, est également soutenu par les industriels Engie et Storengy.
Les premières sources naturelles d’hydrogène ont été découvertes le long des dorsales media-océaniques dans les années 70, mais étant situées par très grands fonds, leur exploitation n’est pas envisageable. Depuis les années 2000, les industriels et les chercheurs s’intéressent aux indices manifestant la présence d’émanations naturelles d’hydrogène à terre. Même si l’évaluation de la faisabilité d’une production industrielle nécessitera des travaux de R&D importants pour lever les verrous existants, les récentes découvertes notamment au Mali ont relancé l’intérêt des industriels. Identifier une « signature » de la présence d’émanations d’hydrogène naturel constitue une première étape incontournable.
Au sein du projet sen4H2, les équipes d’IFPEN apportent leur compréhension des processus de génération et de migration de l’hydrogène naturel, issue de plus de dix ans de travaux de recherche, ainsi que leurs compétences en télédétection et en data science. Dans un premier temps, sen4H2 sera focalisé sur des zones connues d’émissions superficielles d’hydrogène, en Russie et aux États-Unis.
En savoir plus : Nos expertises > Hydrogène
Contact presse
IFPEN - Anne-Laure de Marignan – presse@ifpen.fr – 33 1 47 52 62 07
Terradue - Fabrizio Pacini – fabrizio.pacini@terradue.com
Vous serez aussi intéressé par
