24.04.2019

2 minutes de lecture

Facebook Twitter LinkedIn Imprimer

Elodie de Vanssay de BlavousNous avons rencontré Élodie de Vanssay de Blavous pour évoquer avec elle son rôle d'ambassadrice digitale à IFPEN ainsi que l'usage du digital dans son métier.
 

En quoi consiste votre mission en tant qu’ambassadrice digitale ?

Élodie de Vanssay de Blavous : Le sujet de la transformation digitale à IFPEN a été lancé à l’initiative de la direction générale d’IFPEN en 2017. C’est dans ce contexte qu’a été définie la mission des ambassadeurs digitaux : un groupe de travail de 12 jeunes arrivants, transverse entre toutes les directions, pour mener vers une évolution des modes de fonctionnement et de travail de l’entreprise, le digital étant un outil de cette transformation. Nous avons réalisé un état des lieux de ce qui était déjà mis en place à IFPEN, et de ce vers quoi il fallait tendre, et nous avons abouti à une soixantaine de propositions d’actions. De ce plan d’actions est né une mission permanente « transformation digitale » en 2018. Aujourd’hui, le groupe des ambassadeurs digitaux  est composé à quasi-parité d’hommes et de femmes, qui sont le lien entre les projets mis en place dans le cadre de la feuille de route construite avec la direction générale et tous les collaborateurs. En effet, les ambassadeurs digitaux ont un rôle de relais d’information relatif à cette feuille de route. Ce rôle est à la fois top-down, par la contribution des ambassadeurs à la création et à la mise en œuvre de la feuille de route du digital ; mais aussi bottom-up, dans la mesure où ils font remonter retours d’expérience et suggestions au sein des comités de pilotage. Cela permet de s’assurer que les projets développés dans le cadre de la feuille de route correspondent à un réel besoin de la part des équipes.


Le digital a-t-il également sa place dans votre métier ?

E.V.B. : Je travaille au sein de la direction Sécurité, Environnement et Support aux activités (DSES), qui gère le patrimoine immobilier et mobilier d’IFPEN et son environnement. Le digital est très présent dans nos activités, que cela soit à travers nos collaborations avec d’autres directions (direction des Systèmes d’information, direction des Relations institutionnelles et de la Communication, etc.) ou dans nos activités de gestion du patrimoine. En tant qu’Energy Manager, je travaille avec des équipements qui mesurent les consommations d’énergie, et font remonter des masses de données très importantes. Grâce aux nouvelles technologies du digital, nous pouvons mieux gérer et appréhender ces flux de données, ce qui nous laisse plus de temps pour interpréter et mettre en place des plans d’action énergie qui découlent de cette analyse, et nous permettent ainsi d’optimiser les consommations d’énergie. Ces plans entreront ensuite dans le cadre du schéma directeur immobilier de l’entreprise, qui détermine la construction ou la réhabilitation (isolation, remplacement des systèmes de chauffage, de rafraîchissement, de relamping, etc.) de bâtiments, ainsi que tout ce qui relève de la consommation d’énergie et de la production d’énergie locale, autonome.
 

Qu’appréciez-vous le plus dans votre mission d’ambassadrice digitale à IFPEN ?

E.V.B. : Ce que j’aime dans mon rôle d’ambassadrice digitale, c’est le partage d’expérience avec des collègues venant de directions avec lesquelles je n’aurais pas forcément eu de liens en dehors de cette mission. Cela me permet d’apprendre énormément de choses sur l’entreprise, sur les métiers de mes collègues. Intellectuellement c’est pour moi une source de connaissances énorme, y compris dans le domaine du digital : nous avons chacun nos sujets de prédilection. J’aime également beaucoup l’aspect très collaboratif : les ambassadeurs digitaux représentent un groupe où tout le monde souhaite que les choses évoluent pour la communauté, c’est très dynamisant. L’aspect humain est très important, le digital permet de rassembler les personnes au sein de l’entreprise et les amène à davantage communiquer, à faire des retours d’expérience transverse entre les différentes directions et à capitaliser sur les bonnes pratiques.