24.03.2021
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À IFP School, les activités d’enseignement et de recherche s’enrichissent mutuellement. L’École présente cependant une singularité liée à sa nature d’école de spécialisation : elle est ouverte sur le monde et centrée sur les enjeux professionnels. De ce fait, elle accueille des publics divers et internationaux (étudiants, professeurs, experts, représentants industriels, chercheurs) qui sont tous passionnés par les mêmes enjeux industriels et sociétaux. En offrant l’opportunité d’interactions originales et étroites entre le monde académique et le monde industriel, l’École constitue un terreau fertile et propice au développement d’idées nouvelles.
Ce numéro de Science@ifpen présente la diversité des sujets abordés à l’École, essentiellement dans le cadre des chaires d’enseignement et de recherche. Il met en évidence le dynamisme et la pluralité de ses activités de recherche qui couvrent un large spectre de domaines scientifiques. Il illustre ainsi que l’École n’est pas seulement un lieu où le savoir est transmis, mais où il est aussi produit, au service d’une ambition commune : dispenser un enseignement d’excellence, pertinent et adapté aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.
Bonne lecture,
Christine Travers
Directrice d’IFP School
Chaire CarMa : des émissions de CO2 négatives à l’horizon 2050
La lutte contre le réchauffement climatique s’appuie sur la réduction des émissions anthropogéniques de gaz à effet de serre, principalement le dioxyde de carbone et le méthane. La problématique est mondiale et les actions à entreprendre s’inscrivent dans une approche systémique, avec des effets d’échelle difficiles à appréhender. Cependant, l’accord de Paris traduit la détermination des nations à corriger la trajectoire actuelle tout en respectant les aspirations légitimes des pays émergents à augmenter leur niveau de vie.
Résultats et perspectives de la chaire « Économie du gaz »
Depuis 2016, IFP School collabore avec Mines ParisTech, Toulouse School of Economics et l’université Paris Dauphine-PSL dans le cadre d’une initiative scientifique inédite : la chaire « Économie du gaz ». La création de cette chaire résultait d’une série de constats sur la pertinence scientifique et sociétale des questionnements liés aux sujets gaziers (notamment dans un contexte de transition énergétique et d’essor de nouvelles technologies) et sur les opportunités offertes par la complémentarité des expertises en présence.
Le système 48 volts : hybride léger à fort potentiel
L’électrification du groupe motopropulseur des véhicules est une des clés de la mobilité durable et l’hybridation avec des moteurs thermiques est de plus en plus répandue. Dans ce contexte, l’hybridation légère « à 48 volts » est une option à faible coût, flexible et simple à intégrer, avec des contraintes de sécurité allégées et des performances remarquables.
Modélisation économique appliquée à l’environnement et aux énergies
La période 2012-2020 durant laquelle IFP School a abrité la chaire d’enseignement et de recherche sur cette thématique a aussi été celle d’une profonde mutation de l’analyse économique portant sur l’environnement et l’énergie, avec en particulier l’accélération de questionnements en lien avec le développement durable.
De l’affleurement au réservoir : merci aux ondes sismiques !
L’imagerie sismique reste encore un outil important dans la caractérisation des réservoirs géologiques. Dans le cas des réservoirs carbonatés, l’origine biologique des sédiments, ainsi que leur transformation au cours du temps lors de la diagenèse , apporte de nombreuses hétérogénéités de structure.
Retour sur une chaire en thermodynamique pour les carburants issus de la biomasse
À la différence des molécules d’hydrocarbures d’origine fossile, celles issues de la biomasse sont polaires, en raison des hétéro-atomes qu’elles renferment. Cette différence à l’échelle moléculaire induit un comportement macroscopique plus complexe dont il faut tenir compte pour le dimensionnement des procédés qui les mettent en œuvre.
ZOOM SUR LES OBJECTIFS CLIMATIQUES - Une contribution fortement surévaluée de l’efficacité énergétique ?
Dans son scénario « développement durable », l’Agence internationale de l’énergie (AIE) considère que l’efficacité énergétique est le premier levier pour réduire les émissions de CO2. Le GIEC estime lui aussi que l’efficacité énergétique est un élément clé de la transition écologique. (...) Mais il se pourrait que cette stratégie ne fonctionne pas, car elle omet un phénomène qui œuvre depuis longtemps pour contrer les bénéfices de l’efficacité énergétique : l’« effet rebond ».